Nous sommes dimanche. Il ne fait pas spécialement beau mais contrairement à ce qu’avait annoncé la météo, il ne pleut pas.
Que faire ? Végéter devant un nanard télévisuel ou prendre l’appareil photo, le trépied et aller s’aérer l’esprit à moto ?
Le choix est vite fait. Il est 10h, le temps de jeter un oeil à Google Map et de charger ma sacoche de quelques bricoles qui « peuvent toujours servir » (© mon paternel), puis direction Mandelieu pour le début de la balade.
Je voudrais prendre la petite route qui grimpe jusqu’à Tanneron afin d’avoir la vue sur toute la baie de Cannes, mission accomplie.
Ces senteurs d’automne sont vraiment agréables au nez et la couleur or de la plupart des feuillages fait largement oublier la grisaille du ciel.
Direction Saint-Cézaire en vue d’un repérage de l’emplacement des grottes du même nom (qui feront l’objet d’une prochaine visite). La route est mouillée sur la plupart des parties ombragées et je prends un malin plaisir à faire légèrement déraper la roue arrière à la remise des gaz :-).
J’aime bien aussi voir les feuilles mortes voler après le passage de la moto…on s’amuse comme on peu !
Peu de temps après être entré dans Saint-Cézaire, je passe devant un étrange champs. Il s’agit du site photovoltaïque du Haut-Deffens.
Je poursuis la route vers Mons et croise un couple de motards sur une toute petite route paumée, ce sera d’ailleurs le seul véhicule que je croiserai jusqu’à là-bas.
Je traverse la Siagnole, déjà bien agitée. Je n’imagine même pas la puissance de ce cours d’eau lorsqu’il est à son plus haut niveau, les panneaux de mise en garde abondent d’ailleurs dans mon sens.
Après Mons, la route permet d’accélérer un peu la cadence. Ca fait du bien aussi après les ptites routes qui, il faut bien l’avouer, n’incitent pas non plus à envoyer du gros gaz pour le motard lambda comme moi qui tient un tant soit peu à la vie.
J’avais déjà pris cette route dans le sens inverse (descente) mais je préfère plutôt la montée ;-).
Je fais une halte déjeuner à Saint-Auban où je m’étais déjà arrêté prendre un café avec Bastien il y a quelques temps. Le truc con, c’est qu’ils ne prennent pas la carte bleue et je n’ai ni chéquier ni assez de monnaie pour payer mon déjeuner. Le truc encore plus con, c’est que je ne m’en aperçois qu’à la fin de mon repas !
Le patron de « La Gargote », fort sympathique, me propose de lui envoyer un chèque à mon retour chez moi plutôt que de me farcir l’aller retour au distributeur le plus proche qui se trouve à…Castellane ! c’est-à-dire à une bonne vingtaine de kilomètres.
Je suis vraiment trop habitué à payer le moindre truc en carte, ça m’apprendra.
Après ce copieux repas, je continu la route vers Roquesteron via Briançonnet afin de passer par la route du Cougnet qui serpente entre les flancs de montagnes. Je ne pense pas un jour réussir à me lasser de ces paysages. Qu’est-ce-qu’on est petit face à la nature !
Ça mérite bien une pause sur ce que j’ai appelé « le banc de la contemplation » afin de méditer un peu sur ma condition d’être humain qui aimerait bien passer ses journées dehors plutôt que derrière un ordinateur !
N’ayant trouvé réponses à mes interrogations, je reprend tranquillement la route du retour. Tranquillement, mais à bon rythme quand même car je sens que la flotte ne devrait pas trop tarder à tomber vu la tronche des nuages qui arrivent.
De retour chez moi, une douche bien chaude avant de me vautrer dans mon canap’ satisfait de ma journée :-).
En bonus, j’ai fais quelques prises tests avec mon APN. La qualité n’est pas concluante mais on va dire que c’était juste pour le plaisir de ramener quelques images.