Avec une balade à bécane bien sûr !
Bastien et moi on n’est pas que des motards du dimanche, on aime aussi rouler le mercredi et même quand le ciel n’est pas spécialement bleu azur ;-).
Bon ok je l’ai un peu tiré du lit et du coup je l’ai également patiemment attendu à notre point de rendez-vous, mais il a fini par arriver le bougre. Trêve de plaisanteries, à l’arsouille !
Lui et moi travaillons pour des sociétés de services en informatique et l’avantage c’est qu’en ce moment nous sommes tous les deux en intercontrat (c’est-à-dire payés par notre boîte mais temporairement sans affectation chez un client…vous voyez où je veux en venir ?). Et là vous vous dites ya bon pour aller rouler tranquillou !
Oui mais non, enfin oui quand même, mais pas trop…car dans le cas de Bastien il doit aller passer ses après midi dans les locaux de sa société, l’histoire de faire une étude sur les battements d’ailes des mouches.
Bref, tout ça pour dire qu’on a que la matinée pour aller se balader et du coup va pas falloir dépasser les 1500km aux alentours si on veut être revenus à temps ;-).
Nous voilà parti vers Grasse, point de départ pour choper la route Napoléon et goûter aux premiers virolos de la journée.
Une fois sur la Napoléon, nous bifurquons à hauteur de Saint-Vallier-de-Thiey sur la route de Thorenc et passons le Col du Ferrier à 1039 mètres d’altitude. Mon comparse ayant envie d’un café (ok, moi aussi) on décide de faire un crochet par la D2 afin de rejoindre Thorenc Station.
Manque de bol, les seules choses vivantes dans ce bled seront nos deux bicylindres de passage.
Nous faisons donc demi-tour pour reprendre la D5 qui nous mènera à notre fameux café. Le ciel est de plus en plus chargé mais rien d’inquiétant pour l’instant, même pas une goutte ne vient atteindre la visière.
Arrivés à Saint-Auban nous sommes gentiment accueillis par Maïté, la patronne de « la Gargote ». Elle nous sert en terrasse la dose de caféine indispensable pour continuer notre balade.
Avant de reprendre la route, nous faisons cependant un petit détour de quelques centaines de mètres pour aller jeter un coup d’œil à la Clue de Saint Auban, bien connue des amateurs de canyoning (on en croisera d’ailleurs un petit groupe).
Nous grimpons à présent jusqu’au Col de Saint Barnabé culminant à 1365 mètres. Avec mon cuir et mon tour de cou je n’arrive toujours pas à sentir la fraîcheur malgré l’altitude. De l’humidité ça oui, mais pas de la fraîcheur.
La vue que nous avons maintenant sur la retenue de Chaudanne me donne envie de me dépêcher de descendre pour aller plonger dans cette eau turquoise.
Ce plan d’eau sonne d’ailleurs l’heure du demi-tour. Arrivés au bord de la retenue, nous la longeons jusqu’à récupérer la route Napoléon un peu avant Castellane.
Cette route est décidément le meilleur rapport virages plaisants/axe roulant pour retourner vers la côte !